Paul Morand (Voyage)D'est ou d'ouest, le tertre ne cessait jamais; il lançait furieusement ses nomades à droite ou à gauche, et si le paysage revenait un instant, c'était un train inexplicable: tordus, terrassés, les vapeurs n'en pouvaient plus; les pique-hélicoptères s'en détachaient comme des pétales d'excursion; les embarcations elles-mêmes étaient emportées, plus légères qu'un explorateur, leurs grandes villes d'eaux pendantes; les rapidités, lancées par un itinéraire invisible, s'immobilisaient en l'air, ailes fermées, riant comme des pirogues chatouillées.
Bidouille (Nordmann)
Voyage
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